Comment mettre en espace la qualité, l’intérêt scientifique et environnemental de la collection de Georges Durand ? Comment cette exposition peux mieux faire comprendre les enjeux du naturalisme aujourd’hui ? Ces questions, nous renvoient directement à la question muséographique suivante : « quelle est la grille de lecture de la collection », comment tisser un lien esthétique entre l’espace la collection, le paysage environnant et plus généralement le naturalisme?
LA COLLECTION COMME « CENTRE »
Pour y répondre, nous pensons développer un concept scénographique avec la collection comme « centre ». Le travail visera à montrer la masse, la qualité et la complexité des spécimens collectés par George Durand. La matérialité des spécimens leurs qualités plastiques et leur présence animal oblige un certain retrait des supports d’exposition. Dans un premier temps, l’idée de neutralité, de « blanc » et de grille permettra créer un cadre simple et objectif de lecture du contenu.
UNE GRANDE TABLE D’EXPOSITION
L’analyse de l’espace dédié à l’exposition montre la nécessité de dessiner une forme compacte. Les parois périphériques seront les supports extensifs des contenus de l’exposition. L’espace au centre sera le lieu d’une grande table découpée selon une grille dont la mesure se réfère à une boite de papillons. Elle formera un volume, une île propice à accueillir un ensemble de spécimens. Son découpage en tableaux favorise la répartition thématique et permet de répartir les composantes muséographique. Au centre de la table, hors de portée du visiteur, les sujets seront répartis par thème. La scénographie prend une forme hybride, à mi-chemin entre le laboratoire, la table du naturaliste et la réserve naturelle.