De la pensée au visible Design As A Large Ring

Triennale de design de Milan 2019

Lieu : Milan (Italie)
Date : 01.03.19-01.09.19
Commissariat général : Paola Antonelli
Commissariat d’exposition Section française : Catherine Geel
Producteur :  Institut français
équipe : Karl Nawrot, maquette-objet + BLOCK, architectes + Sophie Breuil, designer
Images : Gianluca Di Loia, BLOCK

La vingt-deuxième édition de la Triennale di Milano se déroule du 1er mars au 1er septembre 2019 sur le thème « Broken Nature : Design Takes on Human Survival ». Cette édition est organisée sous la Direction de Paola Antonelli, Conservatrice Principale de l’Architecture & Design et Directrice de la Recherche et du Développement au Musée d’Art Moderne de New York (MOMA). Une réflexion est portée sur la relation entre l’humain et l’environnement à toutes les échelles — du microbiome au cosmos, en passant par les écosystèmes sociaux, culturels et naturels.

La Section française a confié le commissariat de son exposition à Catherine Geel, historienne, enseignante, critique et éditrice, membre associée du Centre de recherche en design (ENS Paris-Saclay).
« De la pensée au visible. Design As A Large Ring » met en relief 9 projets, concrets, prospectifs et urgents. Il renoue avec un esprit qui appartient à la fois à un certain esprit français, et au design comme discipline : le lien de la pensée à la mise en forme. 

“J’ai décidé de faire appel à Karl Nawrot, designer graphique dont une des qualités est de projeter son dessin, sa réflexion dans l’espace. Les architectes de BLOCK et Sophie Breuil, designer, ont ensuite matérialisé et aménagé cette intuition et pensé le parcours. C’est une très grande maquette qui s’étend sur 45 m², sur laquelle les projets des designers sont symbolisés. Pour chaque projet, un film a été réalisé par les designers eux-mêmes, afin de recontextualiser chaque projet dans le réel. Sur le modèle anglo-saxon du reader, chaque projet est accompagné d’un extrait d’écrit théorique d’un penseur français choisi parmi les textes que nous éditons par ailleurs, comme Georges Bataille ou Michel Serres. Cette section est un peu catatonique, assez poétique et contemplative. Ici, on ne présente pas d’objet, mais un paysage.”
Catherine Geel, commissaire d’exposition