Le dispositif consiste en une hybridation de la matière (miroirs, tapis de danse) et de l’identité sonore du lieu avec un espace de diffusion. Il est construit sur la base des matériaux présents et tend vers l’idée d’une saturation spatiale.
Notre intervention est la construction d’une architecture temporaire :
L’espace est constitué par l’installation de deux enceintes de diffusion, un ampli et des supports. Chaque face est habillée de verre-miroir.
La diffusion de sons d’impact à dominante de percussion analogue au son produit par le pied sur le sol du lieu. La bande sonore oscille entre un assemblage minimal de sons de percussions complexes allant jusqu’à la saturation et des moments réglés se référant à des trames techno.
De façon programmée, un rectangle de lumière forme l’espace d’un « dance-floor ».
Deux miroirs sont disposés face aux éléments déjà existants de façon à dupliquer l’espace à la manière d’un « delay ».
Le dispositif spécule sur la production de formes architecturales, modificatrices et créatrices d’environnements spécifiques, embrayeurs de territoire.