Le projet propose de conjuguer les contraintes techniques et dimensionnelles propre à un bâtiment lié au spectacle «technologique» avec l’idée d’un objet unique et architecturé sur toutes ses faces. Le bâtiment technique existant est conservé et intégré au nouveau projet.
L’architecture du futur pavillon « Robocoaster » se développe suivant deux principes :
Le premier consiste à créer une enveloppe « technique » qui abrite les différentes composantes du programme : le balcon, la salle de spectacles, les locaux techniques existants. Cette première peau, de facture industrielle et économique, concrétise un espace minimum et nécessaire au bon fonctionnement de l’ensemble. Elle représente le noyau du projet.
Le second consiste à dessiner une peau en plexiglas translucide cristallisant l’espace complexe et englobant d’une évaporation, d’un nuage de chaleur sous une forme géométrique. Cet épiderme solidifié ménage une épaisseur confortable et propice à révéler un théâtre de transparence, d’ombres et de lumières. L’espace « entre » intègre dans sa chair une constellation de halos de lumières artificielles et de fines structures. C’est le lieu de l’accueil, de l’attente thématisée où le visiteur passe de la lumière filtrée du soleil au lieu clos du spectacle.